L’habitat collectif, une solution pour un habitat inclusif et écologique intégrant des espaces communautaires.

Participatif, coopératif, communautaire, intergénérationnel… Quels que soient les termes utilisés, l’habitat collectif incarne bien le concept d’habiter autrement. Entraide, partage, mixité, écologie, économie, le cohabitat est une nouvelle manière d’allier la sphère privée et la vie en communauté de manière inclusive. Attention cependant de ne pas confondre le coliving avec le cohousing, ni l’habitat participatif avec les écovillages. Chaque terme désigne une forme d’habitat collectif bien distincte. A chacun de trouver celle qui lui convient le mieux.

1. Repenser l’habitat collectif aujourd’hui

La maison à cuisine unique, première conception d’espaces partagés

La maison à cuisine unique est une conception pionnière de l’habitat collectif, où une cuisine centrale gérée centralement au sein d’un immeuble à plusieurs logements remplace les cuisines particulières de chaque logement. Ces maisons collectives ont été construites dans plusieurs grandes villes européennes jusque dans les années 1950 sur l’idée de la libération de la femme des tâches ménagères. Mais très vite ce modèle de vie communautaire se trouve aller à l’encontre du système économique capitaliste. Les projets sont abandonnés. Ce n’est que des dizaines d’années plus tard que l’habitat collectif sera complètement reconsidéré par les architectes et urbanistes.

La naissance des coopératives de logement

Les coopératives de logement sont nées au début du 20e siècle pour faire face à une pénurie de logements. Le principe de fonctionnement est simple : des personnes se groupent et fondent une coopérative dont ils sont actionnaires. La société à but non lucratif construit des logements qu’elle peut louer moins chers que le prix du marché à ses membres. Avant et après la Seconde Guerre mondiale, plutôt que de construire elle-même des logements, la Ville de Zurich a préféré mettre à la disposition des coopératives des terrains lui appartenant. A Zurich, il existe aujourd’hui un incroyable dynamisme des coopératives de logement.

Attention de ne pas confondre les coopératives de logement avec les coopératives d’habitants. Une coopérative de logement construit des logements de manière non lucrative pour les louer à des prix bas alors qu’une coopérative d’habitants co-créer un habitat participatif. Au lieu de louer les logements construits, pourquoi ne pas y habiter directement ? Une coopérative d’habitants ne construit plus dans l’idée de créer du logement, mais co-construit un projet de vie collectif.

Le coliving, une colocation améliorée

Le coliving (à ne pas confondre avec le cohousing !) est un concept de logement design à mi-chemin entre la colocation traditionnelle et l’hôtel. Il propose des espaces de vie privés (des chambres ou des appartements meublés et équipés) ainsi que des espaces communs (cuisine collaborative, salle de sport, pressing, bibliothèque, parking…), le tout avec différentes prestations incluses dans le loyer (eau, électricité, assurance, ménage, linge de maison, wifi…), sans oublier l’organisation d’événements comme des cours de yoga, de langue, etc.

Le concept répond parfaitement aux besoins des nouvelles générations : le coliving s’adresse aux étudiants et aux jeunes actifs appréciant la vie en colocation et à la recherche de flexibilité. Il répond aux besoins actuels de mobilité. Il est possible de louer un logement pour un mois seulement ou pour de courts séjours (une semaine). Attention cependant de ne pas confondre le coliving avec le cohousing.

2. Cohousing : la nouvelle mode des habitats participatifs

Cohousing, habitat partagé ou groupé, c’est quoi ?

Le terme de « cohousing » nous vient tout droit des Etats-Unis et du Royaume Uni. Le cohousing, c’est une copropriété améliorée avec moins de contraintes. En français on parle plutôt d’habitat participatif ou d’habitat groupé, un groupement de plusieurs personnes autour d’un projet immobilier commun. Les habitants s’unissent pour acheter un terrain et concevoir collectivement leur futur habitat groupé tout en définissant leurs règles de fonctionnement. Chaque participant, de tous âges et de tous horizons, dispose de parties privées mais partage également des espaces communs avec le reste de la communauté (par exemple laverie, jardin, salle des fêtes, chambre d’amis,…).

Malgré quelques projets aboutis comme ces huit habitats participatifs en Ile-de-France, la France n’est qu’à l’état embryonnaire de cette tendance de l’habitat collectif, contrairement à la Norvège (avec 15 % du parc immobilier du pays soit 650 000 habitants et 40 % des logements à Oslo), la Suisse (130 000 logements, soit 5 % du parc immobilier) ou encore au Québec. A Berlin, le projet de cohousing R50 Baugruppen est un des premiers à avoir vu le jour.

Une gouvernance collégiale et citoyenne

Tous les habitants participent aux décisions liées aux bâtiments sans la présence d’un organisme extérieur de gestion locative comme un syndic de copropriété. On pourrait définir l’habitat participatif comme étant un savant mélange de copropriété et de colocation. Les participants se rassemblent autour d’une même philosophie de vie en lien avec le développement durable et la volonté de former une communauté soudée par un mode de vie commun. 

D’ailleurs, depuis 2014, la loi ALUR reconnaît l’habitat participatif comme une forme pertinente du logement de demain en tant que « démarche citoyenne ». Cette loi l’a également encadré juridiquement notamment sur les formes de société d’habitat participatif, le droit de jouissance de parties communes, modification de statuts juridiques, etc. Le cohousing ne doit pas être confondu avec le phénomène des écovillages.

Les avantages de l’habitat participatif

Un groupe soudé par un même projet

L’originalité du concept de l’habitat participatif, groupé ou du cohabitat tient au fait que les co-habitants se fédèrent avant d’habiter ensemble et déterminent leur lieu de vie commun : choix du site (à bâtir ou à rénover, des architectes, du constructeur, de l’emplacement des résidences, de la quantité d’espaces verts, des aires de jeux, des services communs,…). Tout est décidé par consensus par les futurs habitants, ce qui présente l’avantage de créer dès le départ, un groupe soudé et fonctionnant sur le mode de consensus. Par exemple, ces 14 familles ont acheté un château pour y vivre toutes ensemble.

Un habitat économique et écologique

L’habitat participatif a des avantages économiques, car non seulement le prix du foncier devient plus avantageux mais l’utilisation d’installations et matériaux plus respectueux de l’environnement devient possible à coût raisonnable. Si les installations communes sont bien pensées, elles peuvent réduire les factures individuelles de 30 à 50%.

Les projets d’habitat participatif prennent cependant plus de temps à sortir de terre que des programmes classiques. Il faut de manière générale 3 à 10 ans pour finaliser un concept en passant par la création du projet, l’apport de réflexions sur le système de gestion, le choix des matériaux, la définition des plans et la construction. Les habitants peuvent être amenés à participer aux tâches de construction.

Les économies se font également dans la consommation d’énergie. En effet, l’habitat participatif prévoit une gestion verte de la consommation, des déchets, de l’eau etc. Un habitat moins énergivore et donc plus rentable et plus écologique ! Par exemple, le partage d’éléments communs comme la buanderie permet de diviser le nombre de machines et donc d’acheter moins d’électroménager.

Au-delà du risque de devenir un « ghetto de bobos », le co-housing, s’impose bien comme une solution pertinente et conviviale aux défi s sociaux et environnementaux actuels. Le caractère participatif de la formule place le citoyen comme maître de son impact environnemental à la fois sur le plan collectif et individuel, en lui permettant de faire le lien entre les deux. 

Un habitat plus inclusif

L’habitat collectif favorise la cohabitation intergénérationnelle. Vivre au sein d’un habitat participatif permet de développer de solides relations avec ses voisins et de partager des moments de vie comme des repas et des activités avec les enfants et les seniors. L’habitat participatif est une bonne alternative à la maison de retraite. Le mélange intergénérationnel permet de soutenir les personnes plus âgées et réciproquement, ces dernières peuvent rendre service aux autres (garde d’enfant, partage d’expérience, etc.). 

Il en est de même avec les personnes en situation de handicap souvent oubliées. Ce mode d’habitation permet à tous de profiter de sa petite bulle privative tout en étant libre, quand on le veut, de prendre part à des moments communs avec ses voisins et d’être plus inclusif.

3. Le phénomène des écovillages en Europe

C’est quoi un écovillage ?

Un écovillage (ou éco-village, éco-lieu, éco-hameau), est une agglomération (rurale ou urbaine) visant le plus possible l’autosuffisance et où la priorité est de placer l’Homme et l’environnement au centre de ses intérêts. Le principe de base est de ne pas prendre à la terre plus que ce qu’on peut lui retourner. Le mot écovillage est né de la fusion des termes écologie et village. Il s’agit d’un terme largement utilisé pour représenter plusieurs modèles de communautés. Ils tentent d’intégrer un environnement social d’entraide ayant un faible impact sur l’écosystème. Pour y arriver, ils intègrent différents aspects comme la permaculture, construction écologique, production verte, énergie renouvelable, agriculture auto suffisante et plus encore.

Le mouvement des écovillages représente un potentiel énorme pour apporter des solutions à de nombreux problèmes de société. Pour mettre en œuvre ce potentiel, ce mouvement doit prendre une ampleur sociétale, c’est-à-dire à passer de la marge à la norme. Attention de ne pas confondre écovillages et éco-quartiers ! Ces derniers sont des projets d’aménagement urbain qui respectent les principes du développement durable tout en s’adaptant aux caractéristiques de son territoire. Ils ne sont en aucun cas des co-création de vie en collectivité.

Une grande diversité d’idéologies

La difficulté de rassembler les projets vient du fait qu’aucun des écovillages ne fonctionne de la même manière. Certains ont une vocation politique tandis que d’autres s’attachent surtout à la qualité de vie ou développent la création artistique. Les différences sont énormes entre un lieu rural alternatif, composé d’une population jeune et de passage, et une Société Civile Immobilière (SCI) créée par plusieurs couples retraités autour de valeurs écologiques. C’est pourquoi plusieurs adeptes vont parler d’une communauté intentionnelle, plutôt que d’un écovillage. Le point commun de toutes ces initiatives est un lieu de vie collectif (rarement communautaire), écologique et solidaire.

Un écovillage est un lieu de vie créé par des personnes qui veulent incarner les valeurs de respect, de solidarité, d’interdépendance, de justice, de partage, tant entre eux qu’avec l’ensemble de la planète. Il existe toutes sortes d’écovillages : des écovillages basés principalement sur l’écologie et l’agriculture ou  sur une philosophie spirituelle, structurés pour redynamiser la sociabilité ou sur des objectifs plus larges basés sur les notions de durabilité et d’équité. Les écovillages se basent généralement sur le principe de l’habitat participatif à laquelle ils ajoutent la dimension d’auto-suffisance.

Vers des écovillages plus inclusifs ?

Tout comme l’habitat participatif, l’écovillage permet une approche du logement plus économique, plus écologique et plus sociale. Les écovillages sont également sensibles à la notion d’inclusivité, comme le montre le projet de l’écovillage des Terres du temps. En Suisse, comme dans le reste du monde, environ 2% de la population est touchée par un trouble psychique. Environ la moitié de ces personnes ne seront pas aptes à travailler et dépendent de l’Assurance Invalidité pour le reste de leur vie. Co-construire un projet d’écovillage pour adultes présentant des troubles psychiques pourrait favoriser leur insertion dans la société et leur éviter des rechutes et des hospitalisations traumatisantes. Mais à l’heure où j’écris ces lignes, ce type d’initiative est encore au stade de projet.

Bases de données de l’habitat collectif 

CoHabitat, base de données mondiale de l’habitat collaboratif.

Sur Cohabitat, documentez les projets de logement locaux, découvrez d’autres initiatives et entrez en contact avec une large communauté d’utilisateurs de l’habitat collaboratif !

La base de données de la Coopérative Oasis et Habitat Participatif France. 

Cette base de données française a été pensée et est animée sur une logique de ‘bien commun’. Elle a initialement été conçue par la Coordin’action et le mouvement Colibris, en partenariat avec plusieurs réseaux. Elle est désormais portée par la Coopérative Oasis et Habitat Participatif France.

Housing Cooperatives Worldwide. 

Cooperative Housing International recense les coopératives d’habitation existantes sur tous les continents sous de nombreuses formes différentes. Leur mission est d’unir, de représenter et d’animer le mouvement international de l’habitat coopératif et mutualiste.

Kollektivhus NU (Cohousing NOW) en Suède. 

En suédois Kollektivhus NU est une association œuvrant pour la promotion du logement collaboratif et d’autres modes de vie alternatifs. L’association soutient des unités de cohabitation existantes ainsi que des groupes ayant l’intention de créer de nouvelles unités.

Coliving

Les Maisons de Marcel, premier coliving normand. 

Les Maison de Marcel est une entreprise qui propose un coliving en Normandie (France). Un espace privatif, des espaces partagés pour une nouvelle façon de vivre ensemble.

Colonies aide à trouver son coliving en Europe. 

Colonies propose des logements en colocation ou en coliving dans plusieurs grandes villes de France ainsi qu’à Berlin et à Bruxelles. Des logements bien pensés pour la vie en collectivité, pour tous les âges et tous les types de séjour.

©Colonies Paris Berlin - coliving

© Live Colonies

Habitat groupé ou participatif

L’association Habitat Participatif France.

Habitat Participatif France a pour objectif de contribuer au développement de l’habitat participatif en animant le Mouvement de l’Habitat Participatif en France et en rendant visible la diversité des projets et en favorisant le développement de l’Habitat Participatif sur l’ensemble du territoire français.

©Habitat Participatif France - habitat collectif

© Habitat Participatif France

Le projet de La Martellaise en France.

L’association Martellaise est née en lien avec les besoins de projets déjà existants à proximité immédiate (à 1km au hameau de Clayrac) : en proposant des solutions d’habitat, elle cherche à consolider l’attractivité de 2 projets voisins qui commencent à former un écosystème local innovant autour des communs.

La coopérative d’habitation Equilibre en Suisse.

La coopérative Equilibre, ce sont des citoyens d’âges et de milieux différents souhaitant participer ensemble à un projet d’habitat qui associe qualité de vie et pérennité, en tenant compte des besoins de chacun, ici et ailleurs, aujourd’hui et demain.

©Coopérative d'habitation Equilibre - habitat collectif

© Coopérative d’habitation Equilibre

Habiterre installé dans la Drôme (France).

Qu’est ce qui peut réunir plusieurs familles autour d’idées super-sympas comme l’écologie, le partage, l’habitat ? L’habitat groupé a permis à ce collectif de construire un hameau autour d’une grande maison commune.

©Habiterre - habitat collectif

© Habiterre

Ô Jardin Labastide, un habitat participatif dans le Tarn (France).

La raison d’être de ce projet d’habitat participatif est de créer et pérenniser un lieu pour un mode de vie qui fait sens : convivial, intergénérationnel, solidaire, inspirant, basé sur une approche écoresponsable. 

Le Village Vertical, coopérative d’habitants.

La coopérative d’habitants du Village Vertical a été l’une des première en France à créer un habitat social et écologique initié et conçu par ses habitants, dont ils sont, collectivement, l’unique propriétaire et qu’ils gèrent démocratiquement sans spéculation ni but lucratif. 

©Le Village Vertical - habitat collectif

© Le Village Vertical

Eco-Quartier Strasbourg accompagne les collectifs.

L’association Eco-Quartier Strasbourg accompagne et soutient des projets d’habitat participatif, des initiatives citoyennes et des copropriétés en transition. Strasbourg est une des premières ville de France a avoir connu des projets d’habitat collectif.

Les Colibres, habitat groupé et écologique.

Les Colibres, c’est un habitat multi-générationnel pour 8 familles et 3 personnes âgées autonomes ou dépendantes, avec des espaces et des équipements partagés. Ce lieu limite l’empreinte écologique des habitants et tend vers une relation à l’autre basée sur une expression authentique et une écoute bienveillante. 

©Les Colibres - habitat groupé

© Les Colibres

Les petites annonces de l’habitat groupé en Belgique.

L’association Habitat et Participation propose un spectre large d’intervention autour des questions de l’habitat groupé et solidaire. Elle propose notamment une page de petites annonces pour permettre à chacun de trouver son projet !

Regain accompagne et forme des meneurs de projet.

Regain est une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) qui propose de l’accompagnement et des formations pour favoriser l’émergence et la réalisation de projets d’habitats participatifs en PACA et en France.

Habitat collectif inclusif

La coopérative d’habitants Alter-Habitat Lislois.

L’association Alter Habitat Lislois est devenue propriétaire d’un château pour en faire un habitat participatif. Le château est en cours de réaménagement pour accueillir 14 logements dont un réservé pour des personnes accompagnées par une association d’insertion.

©Alter-Habitat Lislois - habitat collectif

© Coopérative d’Habitants AHL

Toit Moi Nous, habitat groupé solidaire.

ToitMoiNous est un habitat groupé intergénérationnel composé de 22 familles installées depuis juin 2018 dans le quartier de la Cousinerie à Villeneuve d’Ascq au nord de la France. Le collectif a conçu un bâtiment qui réunit à la fois des locataires sociaux, des accédants aidés et privés avec plusieurs générations sous un même toit !

Habitat et Humanisme en France.

L’association Habitat et Humanisme a été crée il y a plus de 35 ans pour répondre à l’exclusion et l’isolement des personnes en difficulté. Elle agit en faveur du logement, de l’insertion et de la recréation de liens sociaux grâce à des projets d’habitat collectif.

Cohabilis, cohabitation intergénérationnelle & habitat partagé

Le réseau Cohabilis est l’un des principaux créateurs de lien social et d’entraide par l’habitat. Pionnier de la cohabitation intergénérationnelle solidaire, il regroupe près de 40 structures qui mettent en œuvre des solutions d’habitat partagé sur tout le territoire français. Depuis 2004, ce sont plus de 30 000 personnes qui ont bénéficié d’un accompagnement à l’habitat partagé.

Ecovillages

Ecovillages Worldwide recense des ressources et des formations.

A l’initiative de Ecovillages Worldwide, un passionné d’environnement et de communication qui a parcouru le monde à la rencontre d’habitantes d’écovillages. Sur son site il partage un grand nombre de ressources et d’expériences sur le sujet.

L’écovillage de Hjortshøj au Danemark.

Le village coopératif de Hjortshøj est situé à 15 km au nord-est d’Aarhus, la deuxième ville du Danemark. Cet écovillage a été fondé en 1986 et le premier groupe d’habitants y a fait ses premiers pas en 1992. L’objectif était et est toujours de créer une communauté locale socialement organique, qui teste ensemble de nouvelles initiatives environnementales et de nouvelles formes de communauté sociale inspirée par les accomplissements et échecs du reste de la société. 

©Ecovillage Hjortshoj Danemark - Agriculture collective

© Ecovillage Hjortshoj

Ecopol, écovillages et living Lab.

Le cluster Ecopol est un partenariat d’organisations indépendantes juridiquement et économiquement, qui partagent des espaces co-working, des collaborateurs, des méthodes de travail, des outils informatiques dans le but de promouvoir des projets d’innovation sociale dont des écovillages. Ecopol propose beaucoup de ressources intéressantes sur le sujet !

Tera, un projet expérimental d’écovillage en France.

Aujourd’hui, le siège social de Tera est implanté à Tournon d’Agenais, commune de 740 habitants dans le Lot-et-Garonne. Les habitants et collaborateurs y expérimentent un écosystème coopératif. La construction d’un quartier rural autonome qui prendra place à Trentels, sur le lieu-dit Lustrac, est en cours de conception.